novembre 2, 2021

Le monde continue d’évoluer, tout comme la vitesse et la régularité de nos transactions financières. Et dans un environnement où tout ou presque devient numérique, il est plus important que jamais d’utiliser des méthodes diligentes pour sécuriser ces transactions. Les criminels ont aujourd’hui l’avantage de pouvoir se dissimuler derrière le vaste anonymat que procure Internet, et les possibilités de commettre des fraudes ont augmenté en parallèle. C’est pourquoi la technologie moderne reste le sujet le plus abordé dans le débat sur la cybersécurité : son rôle est désormais à la fois impératif et inévitable.

Les fraudes courantes à surveiller

Avant de nous plonger dans la technologie et les méthodes utilisées pour nous protéger, il est préférable de comprendre les types de fraudes bancaires auxquels nous sommes confrontés. Si certaines de ces stratégies de fraude existent depuis toujours, l’ère du tout numérique n’a fait que renforcer les capacités de ces acteurs malveillants. Vous trouverez ci-dessous les stratégies de fraude les plus courantes qu’il convient de surveiller :

  • Fraude électronique : la fraude électronique, ou informatique, est un délit pouvant tirer parti de plusieurs modes de communication du monde moderne : téléphone, fax, courrier électronique, voire les médias sociaux. Les usurpateurs utilisent ces tactiques pour convaincre l’établissement bancaire qu’ils retirent de grosses sommes d’argent auprès d’une source fiable, en se faisant passer pour quelqu’un qu’ils ne sont pas.
  • Vol d’identifiants : dans ces scénarios, le criminel utilise des tactiques malveillantes pour acquérir des données qui identifient de manière unique un utilisateur. Recourant au stratagème courant du « phishing », le criminel se fait passer pour une entreprise légitime afin d’inciter la victime à divulguer une information importante et hautement confidentielle. Il peut s’agir d’un numéro de sécurité sociale, d’un numéro de pièce d’identité, ou même de réponses de vérification permettant la réinitialisation d’un mot de passe.
  • Prise de contrôle d’un compte : communément appelée « usurpation d’identité », la prise de contrôle d’un compte est une forme extrêmement aboutie de vol d’identifiants. Compte tenu du grand nombre d’entreprises qui utilisent des plates-formes cloud pour héberger leurs données, il n’a jamais été aussi facile de transformer un point d’accès en un contrôle total. Plus nous nous tournons vers les services en ligne, plus nous courons de risques.
  • Blanchiment d’argent : tout l’argent volé dans le cadre d’activités frauduleuses ou criminelles doit être rendu légitime, ou « nettoyé », en recourant à une méthode de blanchiment d’argent. Pour ce faire, l’argent dérobé doit passer par des circuits licites et être vérifié par de multiples sources. Les banques sont souvent utilisées à cette fin, en ce qu’elles disposent des capacités leur permettant d’envoyer de grosses sommes d’argent d’un compte à un autre.
  • Fraude comptable : c’est dans le monde des prêts aux entreprises que la fraude comptable se produit. Par le truchement d’une entreprise fictive et de relevés bancaires falsifiés, le criminel demande un prêt – qu’il n’a nullement l’intention de rembourser. Une fois l’argent mis en sécurité, le criminel peut tout simplement disparaître et laisser à l’établissement bancaire le soin d’essuyer les pertes.

La technologie au service de la lutte contre la fraude

La fraude devient de plus en plus sophistiquée, tout comme les méthodes que nous utilisons pour nous en défendre. Vous trouverez ci-dessous les cinq méthodes les plus courantes de prévention de la fraude bancaire :

Intelligence artificielle

Nous avons déjà mentionné le volume des transferts que les banques vérifient quotidiennement, et demander à une personne de valider manuellement chacun d’eux relèverait de la pure fiction. Bon nombre de ces transactions adviennent simultanément, créant une multitude de tâches qu’une seule personne ne saurait traiter, tout en ralentissant le rythme rapide qu’attendent les clients. Les banques utilisent désormais des systèmes automatisés basés sur l’IA et programmés pour suivre les comportements et reconnaître les activités frauduleuses à leur place.

Données biométriques

La création de mots de passe ne nous permet d’ajouter qu’un nombre limité de caractères uniques. Le risque que des mots de passe soient divulgués par des circuits malveillants est de plus en plus élevé, et votre combinaison aléatoire de lettres et de chiffres ne peut pas vous mener bien loin. Les données biométriques utilisent les traits caractéristiques d’un utilisateur qui ne peuvent tout simplement pas être reproduits – la cadence de votre voix, la symétrie de votre visage et d’autres qualités inimitables. Ce niveau de protection supplémentaire complique non seulement la falsification de l’identité d’une personne, mais introduit également une toute nouvelle couche de sécurité que les criminels ne peuvent pas « craquer » aussi facilement que les mots de passe standard.

Données du consortium

Plus nous disposons de données lors de la conception de systèmes de détection des fraudes, plus nous renforçons notre défense. Si ces données proviennent d’un large éventail de sources, vous ne faites que compliquer davantage la tâche de ceux qui tentent d’accéder à votre réseau. Lorsque les banques collaborent pour partager les données sur la fraude et les menaces qui pèsent sur leur système en ligne, le système automatisé a une idée beaucoup plus claire de ce qu’il combat. Souvent, un fraudeur détient une liste plus ou moins longue de victimes, ce qui implique l’existence d’un modèle pour des cibles similaires. La mise en commun de toutes ces informations démultiplie efficacement la sécurité et l’analyse en arrière-plan dans un système de protection contre la fraude. Avec les données du consortium, vous bénéficiez de la puissance de l’intelligence collective au sein d’un même secteur d’activité, où les données collaborent pour lutter contre la fraude.

Normalisation de haute technologie

En règle générale, une vue globale de vos systèmes reste la meilleure solution pour comprendre exactement ce qu’il advient de votre argent. La meilleure façon d’y parvenir consiste à s’assurer que toutes les données de votre entreprise résident dans le même système. Mieux encore, vous pouvez extraire de votre ancien système préexistant le plus grand nombre possible d’aspects caractérisant votre activité. Bon nombre de ces « anciens systèmes » présentent dans la raquette des trous béants que les fraudeurs savent exploiter, certains systèmes continuant même à utiliser des grands livres physiques et des documents papier pour combler les lacunes. Plus vite vous serez en mesure de consolider vos systèmes internes en une seule solution, plus vous aurez de facilité à identifier les comportements suspects.

Machine Learning

Les entreprises apprennent à leurs dépens que les systèmes rudimentaires d’IA reposant sur des règles ont du mal à s’adapter au paysage sophistiqué de la fraude. Avec le Machine Learning, vous disposez d’un système de cybersécurité qui apprend des comportements passés et actualise ses règles. Alors qu’un modèle d’IA standard s’accompagne toujours d’un effort de surveillance manuelle, le Machine Learning déploie un système autorégulateur qui vous évite de perdre du temps et de l’énergie à mettre à jour ou à modifier constamment les paramètres de sécurité. En utilisant des modèles d’apprentissage profond pour détecter les subtilités de l’analyse comportementale, vous serez en mesure de signaler les sessions à haut risque qui se cachent à la vue de tous.

Gouvernance, risques et conformité (GRC)

La puissance de la technologie dont nous avons parlé dépend des programmes qui l’exploitent. L’utilisation de systèmes GRC permet non seulement de protéger vos données, mais aussi de fournir un ensemble de processus qui aident les entreprises à atteindre leurs objectifs, à gérer les risques et à faire preuve d’intégrité. C’est la combinaison de ces principes qui permet une couverture et une protection complètes de votre paysage de données. Chaque principe soutient les deux autres, et tous trois prennent en compte les mêmes informations, personnes et technologies. Par exemple, une entreprise peut être tenue de respecter une nouvelle réglementation en matière de conformité, tout en envisageant une protection interne (ou gouvernance) – et ces deux piliers réunis offrent une couverture contre le risque de violation des données.

Access Risk Management (ARM)

En tant qu’approche de la gestion des risques d’accès, la solution ARM déploie des méthodes qui identifient, évaluent et hiérarchisent les risques du point de vue du provisioning des accès et de la conformité. Face à des risques de toutes formes et tailles, l’approche ARM permet de surveiller rigoureusement vos données tout en utilisant des mesures préventives pour gérer l’accès de l’ensemble des utilisateurs et comptes. Pour parler clairement, il est extrêmement difficile d’identifier correctement la fraude bancaire dans votre réseau sans mettre en place une solution réfléchie. La solution ARM ne vous permet pas seulement de savoir quand quelque chose ne va pas, elle vous permet de comprendre clairement comment, quand et où traiter une violation spécifique.

Pour conclure

L’utilisation de systèmes automatisés et intelligents pour réduire le risque et renforcer la sécurité élimine les pertes de temps tout en améliorant la diligence de votre protection. SailPoint peut vous aider à prévenir la fraude en sécurisant les identités numériques. En savoir plus sur la solution Access Risk Management.

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